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05 - Les belles de Marianne

Maintenant que les Écuries ont une monitrice diplômée pour pratiquer des cours, il faut une cavalerie adaptée. Et les 7 chevaux que composent ce lieu ne sont pas tous adaptés pour des débutants. Toujours en quête de nouvelles montures sympathiques, Diane avait fait part à Anna d'une possibilités de racheter deux juments qui pourraient convenir. Il s'agissait des chevaux d'une amie à elle, qu'elle contacta peut de temps après son embauche. Ainsi, les femmes convinrent d'une rencontre chez cette amie la semaine suivante. 
Le jour J arriva. Notre rousse passa chez Diane pour la prendre au passage avant de rouler en direction du lieu où logeaient les juments. Une fois sur place, les deux belles vinrent en trottinant près de la barrière, très curieuse de voir qui venait leur rendre visite.

<< Elles sont si mignonnes ! Je te remercie de me les avoir suggérer.

- De rien, je savais que tu les aimerai.

- Bonjour mesdames ! Comment allez vous ?

- Super et toi Marianne ?

- Ca peut aller, fit-elle avec un peu sourire forcée. Vous voulez les voir ? Elles nous attendent déjà.>>

Toutes trois se dirigèrent vers le pré où les juments attendaient sagement. Anna eu une bonne impression avec ses demoiselles. L'une bai avec une jolie étoile s'étendant sur le chanfrein, et l'autre alezane brûlé avec une pelote sur le front. Très fines et élégantes, les femelles semblaient ravies d'avoir autant de public.



<< Comment s'appelles-t-elles ?

- Alors, la bai c'est Rose, une Westphalienne de 8 ans et l'alezane c'est Chrismas Star, Irish Sport Horse de 7 ans. Ce sont mes deux amours et je les ai depuis 6 ans, j'ai fais leur débourrage. On est sorti en compétition de hunter en régional. Mais depuis que je suis maman, je n'ai plus autant de temps pour elles. J'ai aussi repris le travail très vite après mon accouchement et j'ai monté des échelons, ce qui m'a valu d'avoir un meilleur poste dans l'entreprise où je travaille mais également une mutation dans le sud de la France. De ce fait, je me vois contrainte de me séparer de mes juments car nous allons devoir déménager et changer de vie. Je ne peux pas les emmener et j'aurais encore moins de temps pour m'occuper d'elles. Ca me brise le cœur mais je vais devoir les vendre. Alors quand Diane m'a parlée de vous, de votre projet de centre, je me suis dit, pourquoi pas, ça me parait être un bon endroit. Elles ne seraient pas seules, seraient travaillées et verraient du monde en permanence.

- Je comprends votre déchirement et se serait avec joie de racheter vos chevaux et de leur offrir un lieu agréable et de la compagnie. Elles sont très belles et elles feront sensations à n'en pas douter !

- Merci, ça me réconforte un peu de savoir que Rose et Star seront bien traitées.

- Et puis je pourrais vous envoyez des nouvelles de temps en temps.

- Oui moi aussi ! T'inquiète pas, je te les chouchouterais tes filles !

- Ahah, tu m'as convaincue Diane. Allons faire les papiers dans ce cas. >>

Après la signature des papiers et le chèque donné, Anna et Diane saluèrent Marianne avant de rentrer.

Quelques jours après, cette dernière amena les deux chevaux aux écuries. Diane été présente pour aidé à décharger ainsi que Mégane, qui été très impatiente d'enfin les rencontrer. Leur arrivée se déroula dans le calme. Les juments étaient très curieuses de tout, elles reniflaient sans cesse l'air. Les autres chevaux hennir pour leurs souhaiter la bienvenue.

<< Bon et bien voilà, elles s'installent ici pour de bon. Ah j'ai oublier de voir dire, qu'elles n'ont jamais été enfermées dans un box, ou du moins jamais plus de quelques heures. Elles vivent au pré toute l'année.

- Ah, très bien. Ce n'est pas une mauvaise chose, ça nous économisera des box ! Dans ce cas direction les près mesdemoiselles !

- Super, encore merci pour tout Anna, vous m'enlevez un poids énorme vous savez.

- Je comprends rassurez-vous elles seront bien ici, et moi elles me serviront pour les leçons, nous sommes toutes deux gagnantes. De plus, vous pourrez passer les voir quand vous voulez et on vous enverras des nouvelles. Soyez sans craintes.

- Merci, je pars le cœur léger. >>

Après une dernière caresse à ses belles, Marianne repartis avec sa petite voiture. Les filles l'a regardèrent disparaitre à l'horizon. Anna se tourna vers les juments, elles aussi observaient leur maitresse partir au loin. Dès qu'elle fut hors champ, elles se mirent à brouter paisiblement. Les trois femmes retournèrent à leur occupation respectives et la journée continua.

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