Les semaines passèrent, la vie aux écuries s'écoulait tranquillement. Les cours d'équitation se remplissaient petit à petit. Anna, Mégane et Diane s'occupaient de la cavalerie qui s'agrandissait également. Certains plus agités que d'autres ; deux Pur Sang réformés avaient rejoint les rangs. Mais ils ne comprenaient pas très bien le sens des mots pas et trot. Notamment la jument, une bai brun nommée Mikan, qui ne tenait pas du tout en place. L'autre cheval, un étalon bai du nom de Hadès, un peu plus obéissant mais qui aimait partir sans prévenir comme sorti des starting-blocks. Les filles ne ménageaient pas leurs efforts pour les fatiguer et leurs apprendre les bases. Mégane, qui adorait les chevaux nerveux était aux anges ! Sans hésiter, elle choisit Mikan. Diane avait décidé de s'atteler à Hadès en équitation western. Elle avait l'habitude de ce type de monte, ce qui n'était pas le cas de l'étalon qui fut déstabilisé, mais cela eu pur effet de le calmer. Elle put sortir en extérieur plus rapidement que Mégane et la nouvelle jument.
Pendant ce temps, Anna s'occupait de Kinder, le petit étalon Quarter qui avait été blessé chez le vile marchand de chevaux. Depuis le temps, la blessure avait bien guérie. Les poils repoussaient plus clairs sur les cicatrices. Cependant, il était toujours assez craintif et la jeune femme n'avait toujours pas pu le monter. Mais elle gardait espoir de pouvoir, un jour, l'utiliser comme cheval de cours. Anna décida de le longer un peu pour lui dégourdir les jambes. Une fois dans le rond de longe, Kinder sembla plutôt content de trotter. Après une petite demi-heure, elle le ramena au box et lui fit un pansage.
Lorsqu'elle sortit, son téléphone sonna.
Le jeudi arriva vite. Anna s'affairait dans la cour en attendant la nouvelle venue. Et elle ne se fit pas attendre. Un van se gara sur le parking et une petite femme blonde sortie du véhicule, avec une canne. Elle clopina jusqu'à l'arrière de la remorque et ouvrit la porte et les battants. Ensuite, elle se dirigea sur le côté et ouvrit la porte latérale et défi la longe du cheval. Elle referma cette porte et retourna derrière. La blonde claqua de la langue, et le cheval recula tout seul sur la passerelle. La longe sur l'encolure, il s'arrêta en soufflant devant sa cavalière. Elle récupéra la corde puis referma le pont. Elle tourna les talons et avança en direction de la cour. Son cheval lui emboita le pas en suivant son rythme. Anna vint à sa rencontre.
Sarah repassa la longe autour du cou de son étalon et claqua de la langue. Elle avança avec sa canne dans son unique main et Soriclès la suivit sans broncher jusqu'à l'écurie. Une fois installée, elle enleva ses protections de transports et lui fit une caresse. Puis les deux femmes allèrent au bureau pour signer le contrat de pension. Après une poignée de main, la jeune femme blonde s'en retourna et promis de passer le samedi suivant.
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